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24 апр. 2020 г.
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Contrairement à une idée reçue, les marques de sport ne profitent pas de la crise

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24 апр. 2020 г.

Confinés, les Européens se seraient mis au jogging et au sport à la maison. Si les téléchargements d'applications sportives et le suivi de cours de yoga et de renforcement musculaire ont progressé, les marques de sport sont loin de voir leur ventes s'envoler.


Les marques de sport accuse un repli d'activité marqué - Fesi


C'est ce que précise une étude réalisée par la Fédération européenne des équipementiers sportifs (Fesi) concernant les impacts de la crise liée à la pandémie de Covid-19. Ainsi, cette enquête réalisée au niveau européen et livrée mi-avril a collecté les réponses d'acteurs évoluant dans des sociétés de différentes envergures, des entreprises de plus de 250 salariés aux structures de moins de 10 salariés en passant par celles de taille moyenne.

Sans surprise, toutes ont vu leur activité affectée par la crise : 45% des répondants ont vu leur chiffre d'affaires reculer entre 50% et 90%. Ils sont 15% à avoir subi un repli de plus de 80% depuis le début de la crise. L'e-commerce a permis à certains de maintenir une activité, 10% estimant même qu'ils ont conservé 20% à 30% de leur business. Mais pour 55% d'entre eux, l'e-commerce n'a pas été une solution de repli.

Dans cette situation très complexe, les professionnels de l'industrie du sport constatent plusieurs points problématiques au-delà de l'interrogation sur les comportements de consommation post-confinement. Pour 42% des répondants, les entreprises ont connu des problèmes de pénurie dans leur chaîne de valeurs, notamment pour l'approvisionnement de matériaux venus d'Asie, de composants pour les montres ou de matières premières.


Si la course à pied semble appréciée en temps de confinement, les équipementiers sportifs voient tout de même leurs ventes dégringoler. - Fesi



Au niveau de leur distribution, les sociétés sont confrontées pour 70% d'entre elles à des problèmes en ce qui concerne les livraisons, constatent des délais accrus pour les validations administratives, notamment pour les contrôles aux frontières. Les sociétés sont aussi confrontées aux ruptures de commandes, délais de paiements allongés ou la fermeture de certains de leurs partenaires.

Enfin, en termes de soutien, la majorité des répondants constate des initiatives de leurs part des gouvernements. En revanche, ils soulignent des réponses à leurs attentes pas toujours au rendez-vous de la part des partenaires bancaires.

La Fesi représente quelque 1.800 sociétés du secteur réunissant grands acteurs comme sociétés de taille moyenne et petite employant ensemble près de 700.000 personnes dans toute l'Europe et réalisant un chiffre d'affaires cumulé de plus de 80 milliards d'euros.

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